The Joy Formidable "A Balloon Called Moaning"

Originaire du Pays de Galles mais vivant à Londres, The Joy Formidable sort son premier album (en téléchargement gratuit sur le site du New Musical Express quelques jours avant sa sortie officielle !) sur lequel on peut y retrouver les 2 singles de l’an dernier ‘Austere’ et ‘Cradle’.

Proche de l’esprit du label 4AD et de groupes comme les défunts ‘Lush’ ou plus proche de nous, des américains de ‘Blonde Redhead’, le trio composé de Rhydian Dafydd (bass et vocaux) et Justin Stahley (batterie) autour de la délicieuse Ritzy Bryan (guitare et chant) nous propose 8 titres sur une base pop autour d’une bonne grosse basse, de guitares noise, d’une batterie discrète, d’une petite touche d'électro, et d’une voix féminine aérienne et charmante.

Rien de révolutionnaire pourrais-je dire ! Et pourtant c’est un sacré bon groupe, plein d’avenir, et en concert ils nous livrent un set ultra court mais au combien incendiaire et percutant, où la jolie Ritzy déborde d’énergie !

…L’album de février à ne pas louper !!!

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frYars "Visitors"

Pour les fans de ‘Depeche Mode’ qui attendent le nouvel album (annoncé pour le 20 avril prochain), l’écoute de ‘frYars’ (derrière lequel se cache le Londonien, Ben Garrett) saura les faire patienter avec cette chanson très ‘eighties’ proche du groupe de Basildon.

Après plusieurs EP ‘Dark Dark Summer’ (2006), ‘The ides’(2007) et ‘The Perfidy’ (2008), le titre en téléchargement gratuit ‘Visitors’ annonce également la sortie prochaine du premier album ‘Dark Young Hearts’, qui, s’il est de la même veine, sera la surprise de l’année…

Même le clip est un pur hommage aux vidéos des années 80 !!! Nostalgie ! Nostalgie !

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The Ting Tings "We Walk"

Le duo Anglais le plus hype de l’année 2008 nous revient (avant de débuter une nouvelle tournée US) avec un nouveau single, toujours tiré de leur excellent et percutant album ‘We Started Nothing’, accompagné d’un clip tout aussi génial que les précédents.

Katie White (chant, guitare et basse) et Jules De Martino (batterie et vocaux) sont vraiment la révélation Anglaise du moment, ils proposent une véritable énergie groovy et dansante, tout autant sur CD que sur scène …les ayant vu en concert en novembre dernier, celui-ci reste encore dans ma mémoire !!!

Ce groupe est PHÉNOMÉNAL !!!

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The Big Pink "Too Young to Love"

Je viens de découvrir (avec un peu de retard) le premier single des Londoniens du groupe ‘The Big Pink’, composé de Robbie Furze (bass) et Milo Cordell (guitare et chant).

Leur univers musical est très proche du mouvement ‘shoegazing’ (courant musical appartenant au rock alternatif) apparu à la fin des années 80 en Grande Bretagne, avec des groupes cultes comme les Ecossais de ‘Jesus and Mary Chain’ ou les Irlandais de ‘My Bloody Valentine’ (dont on attend toujours une suite à leur magistral album ‘Loveless’ datant de… 1991).

‘Too Young to Love’ est dominée par les sons saturés des guitares, batterie compact et voix en retrait, musique sombre et intense. Voilà donc un groupe à suivre en cette année 2009, au même titre que les New Yorkais de ‘A Place to Bury Strangers’ dans cette vague de ‘Shoegaze Revival’ très sympathique !

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Loney Dear "Dear John"

Derrière le nom de ‘Loney Dear’ se cache en fait Emil Svanängen chanteur, auteur, compositeur et multi-instrumentiste Suédois qui vient de sortir son 5ème album ‘Dear John’ et à mes oreilles son meilleur !

Cet album est magnifique par sa sonorité et sa texture, Emil est un véritable génie mélodique de la pop-song à la voix d’ange, les 11 titres raffinés de l’album sont là pour en témoigner et pourraient tous être des singles potentiels !

Mais si je devais en sortir 2 du lot, ça serait tout d’abord ‘Summers’ chanson pop acidulé qui sent bon l’été, le soleil, l’aventure. Et puis ‘Distant’, un chef d’œuvre d’orchestration, qui nous fait voyager dans notre imaginaire au milieu des steppes enneigées et dont les cœurs nous transportent bien au-delà du cercle polaire.

Voilà donc un album fait pour nous réchauffer tout l’hiver en attendant l’arrivée des beaux jours…

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White Lies "To Lose my Life"

Groupe de l’Ouest de Londres, composé d’Harry McVeigh (chanteur, guitare, synthé), Jack Lawrence-Brown (batterie) et Charles Cave (basse, guitare, vocaux), White Lies sort en ce début d’année leur très attendu premier album ‘To Lose my Life’, après avoir réalisé 2 singles en 2008 ‘Unfinished Business’ et ‘Death’ (qui ont tourné en boucle sur ma playlist).

Leur musique est très proche de ‘Joy Division’, ‘Echo and the Bunnymen’, et ‘Tears for Fears’, mais également de groupes de notre époque comme les Américains de ‘The Killers’ et ‘Interpol’, ainsi que les Anglais d’‘Editors’.

Un album envoutant, tout en noir et blanc, dont une bonne partie des 10 chansons parle de l’amour et de la mort, une new wave torturée qui plaira aux corbeaux de tout poil et autres créatures de la nuit.

Pour moi ‘To Lose my Life’ est l’un des albums de l’année 2009 et nous ne sommes qu’en janvier…

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First Transmission...

Je suis un enfant des années 80 ! Des playmobils et du rubik’s cube, des K7 vhs et du walkman, des jeux Atari et du clip vidéo...
A l’époque pas d’Internet, de YouTube, de MySpace, et encore moins d’iPhone et de mp3.

Pour découvrir de la musique je collais mon oreille sur un petit poste de radio à ondes courtes pour y suivre l’émission mythique de John Peel sur la BBC chaque soir. Pour moi l’Angleterre n’était pas seulement une île, mais bien le paradis musical, une sorte d’Avalon...

Et puis ce fut le choc à l’écoute de ‘Transmission’ du groupe de Manchester, Joy Division ! Chanson hypnotique avec la bass très en avant de Peter Hook, la guitare aux accords clairsemés de Bernard Sumner, le rythme de la batterie de Stephen Morris toujours au bord du précipice et il y avait la voix de Ian Curtis, cette voix grave et profonde, comme perdue au milieu du désert.

Joy Division distillait une musique froide et glaciale à l’espace infini pourtant proche de la claustrophobie (l’album ‘Closer’ en est l’exemple parfait), sorte de pulsar lançant un signal dans l’univers, comme un phare dans la nuit noire, une balise dans l’obscurité.

Le 18 mai 1980 Ian Curtis se pendait à l’âge de 23 ans, Joy Division entrait dans la lumière du mythe polaire et les années 80 pouvaient enfin commencer...

Aujourd’hui je suis un adulte des années 2000, toujours curieux du monde qui m’entoure, à l’écoute des nouveautés musicales, intéressé par le ‘revival 80’ de tous ces jeunes groupes du moment dont les membres étaient à peine nés dans ces années là, mais qui ont su capturer la substance et l’ivresse de cette époque.

Ce blog est donc dédié à ses découvertes au fur et à mesure qu’elles parviennent à mes oreilles…